Chapeau dans l'histoire de différentes nations

Dans le monde d'aujourd'hui rempli de commodité et de confort, un chapeau n'est qu'un accessoire de mode. Historiquement, le chapeau est une partie importante de la culture de nombreux peuples. Ce fait est dû au fait qu'à l'époque où il n'y avait pas de climatiseurs, de voitures et de nombreuses choses qui nous sont familières, les gens ressentaient un besoin urgent de protection contre le soleil brûlant, les insectes et les vents. Chaque pays a son propre chapeau traditionnel unique. Les caractéristiques de leur coupe tiennent compte des particularités de la zone climatique et des événements historiques du pays.

Le chapeau préféré du capitaine Jack Sparrow, le héros de Johnny Depp dans le film Pirates des Caraïbes, n'a en réalité rien à voir avec les pirates. Le bicorne est le chapeau masculin traditionnel des soldats français de l'époque de Louis XIV. Pendant longtemps, l'uniforme militaire d'Europe occidentale était équipé de chapeaux à larges bords, dont un exemple frappant peut être considéré comme un chapeau de mousquetaire.

Avec l'avènement des armes à feu, le chapeau à larges bords perd de sa popularité. Cela s'explique par le fait que le bord du chapeau rendait difficile le positionnement pratique de la crosse d'un pistolet volumineux sur l'épaule. Les militaires ont replié les bords du chapeau et les ont attachés à la couronne. Cette tradition a pris racine. Au fil du temps, l'armée est complètement passée aux bicornes.Et après un certain temps, les bicornes sont devenus populaires parmi les civils.

Comme le bicorne était un uniforme, un tel chapeau était décoré selon le titre de son propriétaire. Traditionnellement, le bord du chapeau était décoré de dentelle dorée. Plus le grade d'officier était élevé, plus la bande de galon était large. Les officiers de rang intermédiaire étaient autorisés à attacher une cocarde. Les officiers des grades les plus élevés étaient censés porter un panache - un ornement en plumes d'autruche. Sa taille dépendait aussi du statut de l'officier.

Cette coiffe est très demandée par les Autrichiens et fait partie intégrante du costume national allemand. Il est apparu pour la première fois au Tyrol, une région d'Autriche située dans la partie montagneuse du pays, d'où la tradition de coudre un paquet de laine à partir de la barbe d'une chèvre de montagne dans de véritables chapeaux tyroliens. Il faisait à l'origine partie du costume des soldats tyroliens, mais au fil du temps, il est passé dans la culture autrichienne et bavaroise et est devenu plus connu sous le nom de chapeau bavarois.

Il s'agit d'un petit chapeau pratique en feutre. Il a une calotte basse en forme de trapèze, tournée vers l'intérieur, le bord du chapeau n'est pas large, retroussé à l'arrière et redressé devant. Traditionnellement, le chapeau tyrolien est généralement orné d'un cordon torsadé et d'un bouquet de plumes. Les hommes particulièrement riches décoraient leurs coiffes avec de gros pompons dressés.

Plus tard, les chasseurs de l'armée ont commencé à porter un tel chapeau, parmi lesquels il y avait une tradition d'ajouter une plume à la décoration après chaque chasse réussie. Parmi les militaires, tout un ensemble d'insignes distinctifs est apparu pour décorer les coiffes; ils servaient de symbole des troupes auxquelles appartenait le soldat.

La mode pour un chapeau-cylindre a parcouru toute l'Europe, visité la Russie et atteint les États-Unis. Ce chapeau est devenu un symbole de richesse, de style et de toute une époque. Malgré le fait que le premier cylindre ait été fabriqué en 1797, la popularité de cette coiffe n'est venue que 20 ans plus tard.

Initialement, le cylindre avait de nombreuses options de coupe, divers matériaux et couleurs étaient utilisés. Il y avait même un look pliant de ces chapeaux - un chapeau de chapeau. Au fil du temps, la mode du chapeau haut de forme est devenue plus exigeante, ils ont commencé à être fabriqués exclusivement à partir de peaux de porc. La production d'une telle coiffe nécessitait beaucoup de dépenses, de tels chapeaux n'étaient cousus qu'à la main - c'est pourquoi le chapeau haut de forme est devenu un symbole de richesse.

Au milieu du XIXe siècle, presque tous les castors ont été détruits pour la fabrication de cylindres, la production est donc passée à l'utilisation de la peluche de soie. Ce matériau a un éclat caractéristique, de sorte que les riches se sont démarqués parmi les messieurs qui portaient des hauts-de-forme en feutre et feutre moins chers. A la fin du XIXe siècle, la mode des cylindres s'estompe, mais les plus riches ne les refusent qu'en 1930.

Ce chapeau classique porte plusieurs noms tels que Coke, Blauwer, Melon Hat ou Derby, mais nous le connaissons sous le nom de chapeau melon. On supposait que le chapeau melon deviendrait le chapeau uniforme des forestiers anglais. Au milieu du XIXe siècle, les hommes portaient des hauts-de-forme. Une telle coiffe était pratique en ville, mais pas dans la forêt, où les forestiers mènent la plupart de leur temps. De grands cylindres s'accrochaient aux branches et tombaient souvent ou étaient complètement perdus.Le premier chapeau melon a été fabriqué par les frères Buhler d'après le croquis des frères Lok en 1849. Le chapeau était cousu à partir de feutre épais, il reposait fermement sur la tête et le protégeait bien des branches. la fin du XIXe et le début du XXe siècles. Pendant cette période, la mode des quilleurs se répandit dans presque toute l'Europe et atteignit l'Amérique. Comme la production de cette coiffe n'était pas chère, son coût n'était pas élevé.

Aux États-Unis, le chapeau melon était populaire auprès d'absolument toutes les couches de la population. Au Royaume-Uni, il était considéré comme un type de vêtement formel et servait de complément à un costume classique. L'admirateur le plus célèbre du chapeau melon était le grand Charlie Chaplin. Il a introduit en Angleterre la mode d'une combinaison d'un chapeau melon avec un pull, ce qui a rendu ce type de chapeau encore plus populaire.

Le chapeau préféré des bandits et des gangsters du début du XXe siècle a été conçu comme un accessoire exclusivement féminin. En 1882, la grande Sarah Bernhardt tient le rôle-titre dans la pièce "Fedora" de Victorien Sardou. Pour ce rôle, le réalisateur a ordonné aux costumiers de fabriquer un nouveau chapeau unique. La pièce remporte un succès retentissant et les files d'attente de ceux qui souhaitent reconstituer leur garde-robe avec « un chapeau comme celui de Bernard » font la queue devant les chapeliers.Au début du XXe siècle, les salles de cinéma diffusent des films sur des gangsters brutaux. Ces héros courageux et audacieux défient la Grande Dépression et la Prohibition, portent des mitrailleuses et méprisent les règles. Sur la tête de chacun d'eux se trouve un feutre. Elle est donc devenue populaire auprès des hommes.

Dans les années 1970, l'intérêt pour cette coiffure disparaît pratiquement, mais seulement jusqu'à l'apparition d'une nouvelle star brillante du show-business. Le grand Michael Jackson ramène instantanément la mode du fedora. Parallèlement, Christian Dior lance une collection de vêtements pour femmes qui porte une attention particulière à ce type de chapeau..

Une coiffe peut-elle être gaie ? Et comment! Par exemple, le célèbre chapeau sombrero. C'est la seule coiffe au monde qui a son propre festival. Sombrero est associé au plaisir débridé et au Mexique chaud, mais ce chapeau est-il vraiment la création des mains d'un Mexicain ? L'histoire de cette coiffe est très compliquée, et plusieurs pays revendiquent le titre de la ville.

La principale caractéristique distinctive d'un sombrero est un bord très large. Ce chapeau a beaucoup de styles, est fabriqué à partir d'une variété de matériaux et a des objectifs différents selon la région. Un sombrero italien est absolument n'importe quel chapeau à larges bords avec une haute couronne arrondie.Au Mexique, seul un chapeau fait à la main est considéré comme un véritable sombrero. Les pauvres Mexicains le tissent à partir de paille, les riches chapeaux de feutre richement décorés pour eux-mêmes.

Les bergers espagnols ont leur propre version traditionnelle du sombrero, le vaquero sombrero. Ce couvre-chef nous est connu sous le nom de chapeau de cow-boy. La Colombie a aussi sa propre version du sombrero, il se distingue par sa couleur noire et blanche.Les chapeaux à larges bords et les chapeaux de cow-boy connaissent toujours un énorme succès à ce jour. Dans les collections d'été de maisons de couture telles que Prada, Cavalli et Gaultier, les images apparaissent souvent complétées par de tels chapeaux.

Le plus populaire aujourd'hui peut être appelé un petit chapeau hawaïen. À première vue, cela n'a rien à voir avec un sombrero, mais alors pourquoi s'appelle-t-il un mini sombrero ? Il est difficile de dire qui et quand a apporté la mode des chapeaux à Hawaï, on ne peut que supposer que quelqu'un a apporté le sombrero dans les îles paradisiaques et que les habitants l'ont adapté à leurs besoins.

Le climat dans les îles hawaïennes est beaucoup plus agréable qu'au Mexique, donc de larges champs ici ne seraient pas pratiques. La couronne haute a été remplacée par une couronne courte et plate. Les chapeaux sont devenus très légers, ils n'ont donc plus besoin d'un cordon pour s'attacher à la tête. La couronne a commencé à être décorée d'un ruban de couleur hétéroclite.

Au fil du temps, le chapeau hawaïen s'est également transformé et a acquis un look moderne qu'on adore. Maintenant, le chapeau hawaïen est une courte couronne inclinée avec un pli à l'arrière de la tête. Les champs du chapeau peuvent être plats ou incurvés à l'arrière ou sur les côtés. Ces chapeaux sont fabriqués à partir de paille. Ils peuvent être de n'importe quelle couleur. La couronne est toujours ornée d'un ruban, mais maintenant elle est assortie à la couleur du chapeau.

Le chapeau australien traditionnel, le digger hat, qui se traduit par "chapeau de prospecteur", est aussi unique et intéressant que tout ce qui a trait à la culture australienne. Pendant la ruée vers l'or, à la recherche de richesses, de nombreux casse-cou se sont rendus en Australie. Ils cherchaient de l'or sur le territoire d'un continent peu exploré à cette époque. Ces casse-cou étaient appelés prospecteurs. Peu d'entre eux devinrent vraiment riches, mais il y avait ceux qui étaient capables de "faire du capital" sans ramasser des pioches et des pelles.En 1847, un jeune homme du nom de Benjamin Dunkerley arriva en Australie à la recherche du bonheur. Il a développé une méthode innovante pour habiller les poils de lapin et la peau de kangourou, ce qui lui a permis d'ouvrir une entreprise de chapeaux sans trop d'efforts. La chaleur insupportable du désert australien obligeait les prospecteurs à acheter des chapeaux, d'où le nom de digger hat.

L'histoire de l'apparition de ce chapeau est incroyable et a été transmise par le peuple vietnamien de génération en génération pendant de nombreux siècles d'affilée. Selon la légende, au cours d'une année particulièrement pluvieuse, une très belle fille est venue au Vietnam. Elle était incroyablement grande et portait un chapeau pointu sur la tête. Elle a parcouru un pays dévasté par les pluies et a enseigné l'agriculture aux gens épuisés. Partout où elle est apparue, le beau temps est venu et une excellente récolte a mûri. Puis elle a tout simplement disparu. Les Vietnamiens croient qu'ils iront bien tant qu'ils porteront des chapeaux comme la fille de la légende.

Fabriquer un tel chapeau ne nécessite pas de compétences particulières, les Vietnamiens sont donc capables de les fabriquer depuis l'enfance. Le matériau principal pour la production de Non la sont les feuilles de palmier. Ils sont bien séchés, répartis en une couche uniforme sur un cadre de minces anneaux de bambou et attachés avec les mêmes feuilles.

Un tel chapeau est très pratique: il couvre bien du soleil brûlant et des fortes pluies, le chapeau n'a pratiquement pas de poids et, dans une situation difficile, il peut servir de récipient pour l'eau ou les fruits, car il est très résistant. De tels chapeaux sont populaires à ce jour, tant chez les femmes que chez les hommes vietnamiens. C'est un symbole du Vietnam, c'est pourquoi il est également populaire parmi les touristes.

La soeur japonaise de Non la s'appelle amigasa, ce qui signifie "chapeau en osier" en traduction.. Les artisans japonais les fabriquent à partir des feuilles d'un jeune carex. Au Japon, un tel chapeau est un signe de pauvreté et de personnes travaillant la terre. Pendant les années de guerre, il était souvent utilisé comme arme de jet et moyen d'obtenir et de stocker des renseignements.

L'équivalent chinois s'appelle douli, qui se traduit par "chapeau de 10 litres", car c'est le volume d'eau qu'un chapeau de haute qualité en feuilles de palmier doit supporter. Pour les Chinois, il existe plusieurs types de tels chapeaux. Un Chinois pauvre peut s'offrir des chapeaux en feuilles de palmier. Les riches choisissent des chapeaux en soie chère, peints ou brodés de branches de fleurs de cerisier. Souvent, ces chapeaux sont décorés de hiéroglyphes, qui contiennent de la sagesse populaire ou des poèmes de célèbres poètes chinois.

Le chapeau est toujours un accessoire de mode populaire aujourd'hui. La démocratie de la mode vous permet de choisir différents chapeaux pour différentes situations et images.Le plus grand fabricant de chapeaux au monde est la société tchèque Tonak. Les couvre-chefs de cette entreprise apparaissent dans les collections de mode de Dior et Chanel. Les chapeaux tchèques sont à juste titre considérés comme les meilleurs au monde, mais si vous ne pouvez pas vous en offrir un, ne désespérez pas ! Vous pouvez également être à la mode avec un chapeau d'un fabricant plus abordable !